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Par X
À vous la parole (11 commentaires)
« J'ajoute un peu tard mon opinion sur la dernière phrase de l'Évangile qui paraît si brutale "je le renierai moi aussi". Le Christ ne peut aller à l'encontre de notre propre choix car il respecte notre liberté, il ne peut adhérer à notre place mais dans son infinie miséricorde il reste à notre écoute jusqu'à notre dernier moment.
Par ailleurs je pense comme Vincent que certaines barbaries peuvent détruire un être humain (par ex l'holocauste) mais notre "noyau intime" même invisible reste inviolable car créé à l'image de Dieu.
En union de prière. »
Maïfa - 14 juillet 2024 - 16:45
« Si Jésus nous rappelle, dans le passage d’aujourd’hui qu’il ne faut pas craindre les hommes, dans le passage d’hier, il nous rappelait qu’il faut quand même s’en méfier !
On dirait que Jésus est plutôt en accord avec ce vieil adage: « Mieux vaut prévenir que guérir! » Il n’est pas si facile que cela d’accéder à notre « tabernacle personnel » quand on est un homme à terre, attaqué et roué de coups par des brigands.
Et ce n’est pas parce qu’on le sait, qu’on veut en/le vivre, qu’on en est capable…
Il faut en général passer par une période de « purification », comme dit l’Eglise dans son langage concernant les Saints, pas des plus agréable à vivre même si elle s’accompagne en agréable de « délices » en même tant que les épreuves et les souffrances… »
Placido - 14 juillet 2024 - 0:13
« Merci Vincent pour vos commentaires dans la vérité et la bienveillance. Oui des blessures peuvent laisser des traces profondes.
Bonne soirée dans la Paix »
Simonette - 13 juillet 2024 - 21:14
« Je réalise que j'ai la responsabilité de secouer la poussière. Ne pas la laisser coller à mes souliers, ce qui perturbe la marche et donne du pouvoir à "l'ennemi". Merci d'avoir pavé le chemin au constat d'une décision à prendre et d'une grâce à demander et à bien recevoir. Rester de plu en plus libre comme Jésus pour mieux continuer d'aimer. Aussi, j'apprécie que vous parliez lentement : mon cerveau s'est calmé.
Dieu vous bénit déjà ! Je n'ai pas à dire : Que Dieu vous bénisse.
Donc, jje lui en rends grâce. AMEN »
Marie-Suzanne - 13 juillet 2024 - 18:53
« Bonjour Frère ,
Je suis un peu perturbée par la fin de l'évangile " celui qui me reniera devant les hommes , moi aussi je le renierai....." cela me paraît incongru dans la bouche de Jésus qui est la bonté même , la compassion et accorde son pardon à tout pécheur égaré
Comment est-ce possible que Jésus ait pu avoir une telle parole qui relève plus du "seuil pour seuil, dent pour dent " que de l'indulgence que le Christ a toujours eu pour les hommes .
Pourriez-vous m'éclairer .
Merci , bien fraternellement .
Dany »
Carole - 13 juillet 2024 - 14:37
« Bonjour Dany? Carole ?
Les intervenants du site interagissent très rarement.
Votre questionnement restera sans réponse.
Je ne puis, moi-même, apporter de réponse à votre question.
Je le regrette.
Je suis toujours un peu désemparé du silence en réponse à des frères et sœurs posant une question dans cette espace numérique...
Mon message ne vous éclairera pas, mais vous aurez la certitude d’avoir été lu.
Fraternellement.
Vincent. »
Vincent H - 14 juillet 2024 - 5:52
« Merci pour votre méditation que je trouve magnifique, Frère Jean Pierre Brice Olivier.
Personne "ne peut toucher à la part incorruptible de notre être : le " je suis" qui n'est jamais entamé par quiconque, ni même par le mal".
C'est vrai.
Vincent, votre commentaire me fait réfléchir. Et pourtant je suis d'accord avec le Frère.
Le "je suis" n'est pas le "j'étais" ou le "serai", même si le "je suis" peut traverser des temps de faiblesses
Il y a un "je suis" en nous. Un "je suis" fixé à jamais.
Bonne journée frères en Christ. »
Geneviève - 13 juillet 2024 - 8:30
« Bonjour Geneviève,
La méditation du frère Jean-Pierre Brice Olivier est éclairante, je rejoins les avis exprimés.
Votre " j’ai été-je suis" vient donner un peu plus de sens et me permet une meilleure compréhension.
A mon sens cette particule de dieu en nous, ce tabernacle est évidemment inviolable par le mal, mais dire que les souffrances terrestes sont secondaires car il y a cette particule de Dieu, ce tabernacle en chacun de nous, c’est ne pas considérer que la souffrance peut profondément modifier notre être. C’est aller un peu vite en besogne et finalement reléguer toute cette détérioration du corps à une conséquence très secondaire.
Autrement dit : " c’est pas très grave ce qui t’arrive, il y a la particule de Dieu en toi, réjouis toi avec le peu de bouche qu’il te reste, le tabernacle est en toi.
Je grossis le trait à dessein pour bien faire comprendre que cette première phrase de la méditation peut être blessante.
Le frère n’a voulu blesser personne, c’est une certitude et la suite de sa méditation est plutôt éclairante. Néanmoins j’ai été blessé par cette première phrase et, puisque nous avons la parole dans cet espace, j’ai tenu à m’exprimer même si mon avis n’à que peu d’importance.
Un joyeux samedi à tous.
»
Vincent H - 13 juillet 2024 - 9:35
« Bonjour
J'ai particulièrement apprécié votre méditation de ce matin
Question cependant sur une assertion que je trouve discutable : la partie "ce que l'évangile nome l'âme "
Je pense plutôt qu'on devrait dire "l'Esprit "
L'âme pour moi se rapproche du psychisme "état d'âme"
Comme sur la croix ne dit on pas de Jésus "que son âme était triste à en mourir"? Un peu plus loin dans l'évangile "Et Il rendit l'Esprit "
Dans le magnificat aussi "Mon âme exalte le Seigneur Exulte mon Esprit en Dieu mon sauveur "... et bien d'autres passages aussi dans la bible ...
Merci de votre retour éventuel sur cette question que je médite souvent »
DOMINIQUE - 13 juillet 2024 - 8:12
« Bonjour DOMINIQUE
Si vous voulez de nombreux commentaires sur l'âme, vous pouvez cherchez "l'âme dans le christianisme" dans Google. La définition de l'âme ayant évolué au cours des siècles.
Ce que je retiens, c'est que l'esprit est enveloppé par notre âme qui à son tour est enveloppée par notre corps.
Quand nous invoquons l'Esprit Saint, c'est dans notre âme d'Il descendra.
Ainsi, notre âme sera habitée et animée par notre esprit, lieu de notre vie spirituelle où nous sommes profondément en relation avec Dieu.
»
Geneviève - 13 juillet 2024 - 11:14
« Bonjour,
" ...ne pas craindre les hommes, quoiqu'ils fassent, ils ne parviennent pas à écorcher plus que l’enveloppe de notre corps.”
Non.
J’ai vu de la maltraitance si terrible, si prolongée dans le temps, si précocement dans l’existence, que cela a inévitablement eu un impact dans cette part inatteignable que vous évoquez frère Jean-Pierre Brice Olivier.
Cette part est dans un écrin de souffrance.
Et ceci n’est pas anecdotique.
Ceci n’est pas secondaire.
Ceci n’est pas sans importance.
Un samedi d’amour de Dieu pour mes frères et sœurs en Christ.
»
Vincent H - 13 juillet 2024 - 5:14