« Pour moi, dans ce passage d’Évangile, il y a un grand absent, au moins en apparence. C’est Dieu. Même Jésus semble absent. Il est seulement dit que son nom devenait célèbre, mais lui, les uns le confondent avec Jean, d’autres avec Élie...
Seule la liberté de toutes les personnes de cette histoire, enfant ou adulte, chacun(e) empêtré(e) à des degrés divers et variés dans son humanité et celles des autres, dit quelque chose de cet Amour, alternative à la violence. »

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I. - 07 février 2025 - 18:47

« Dans ma bibliothèque, je viens de retrouver une édition de 1857, consacrée aux "Femmes du Nouveau Testament" " .... et donc, j'y ai retrouvé "la belle Salomé" .... Pour tout dire, cette lecture me fait sourire : C'était un temps où on ne badinait pas avec la "Morale", et le péché était tapi "partout" , prêt à dévorer sa proie" !"Salomé " la fille d'Hérodias (Hérodiade), tolérait, sans peine, l'adultère de sa Mère et , par là même, le meurtre de son mari .. Pourtant, il me semble, qu'elle n'est animée d'aucune mauvaise intention . Dans toute, la beauté, de sa Jeunesse, elle danse : heureuse d'être admirée ! La convoitise vient d'Hérode, alors, il promet tout à la jeune fille ! . On peut, aisément, imaginer sa stupéfaction, face à la demande de Salomé ! Hérode admire Jean ! Il reconnaît la valeur de ses propos, aime l'écouter, mais devant ses invités, il ne peut ni reculer ni perdre la face! Son désir le perd. La mort dans l'âme, il fait exécuter Jean-Baptiste ! Comment ne pas croire à son remord ?

Il est vrai, qu'une erreur passée, peut entraîner un péché plus grave .....Nous devons toujours être méfiants! Parfois, parce qu'on ne mesure, pas toujours, les conséquences d'un acte .... Aujourd'hui encore, le péché est souvent minimisé : Rien ne semble grave et des lois viennent abolir ce qui nous paraissait indiscutable en temps ordinaire .Tout semble normal ..... même les images les plus grotesques ne dérangent plus guère !

Soyons vigilants !
Bon après-midi !
»

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J.c - 07 février 2025 - 15:30

« Saint Cyprien (v. 200-258)
évêque et martyr « Il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous » (Rm 8,18). Qui donc ne travaillerait pas de toutes les façons possibles à obtenir une telle gloire pour devenir l'ami de Dieu, se réjouir aussitôt en compagnie de Jésus Christ, et recevoir les récompenses divines après les tourments et les supplices de cette terre ?Pour les soldats de ce monde, il est glorieux de rentrer triomphalement dans leur patrie après avoir vaincu l'ennemi. N'est-ce pas une gloire bien supérieure de revenir triomphalement, après avoir vaincu le démon, au paradis d'où Adam avait été chassé à cause de son péché ? D'y rapporter le trophée de la victoire après avoir abattu celui qui l'avait trompé ?D'offrir à Dieu comme un butin magnifique une foi intacte, un courage spirituel sans défaillance, un dévouement digne d'éloges ?... De devenir cohéritier du Christ, d'être égalé aux anges, de jouir avec bonheur du royaume céleste avec les patriarches, les apôtres, les prophètes ?Quelle persécution peut vaincre de telles pensées qui peuvent nous aider à surmonter les supplices ?
La terre nous emprisonne par ses persécutions, mais le ciel reste ouvert..Quel honneur et quelle sécurité de sortir de ce monde avec joie, d'en sortir glorieux en traversant les épreuves et les souffrances! De fermer un instant les yeux qui. voyaient les hommes et le monde, pour les rouvrir.. afin de voir Dieu et le Christ »

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Christiane - 07 février 2025 - 14:07

« Merci pour cette méditation... »

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Marylou - 07 février 2025 - 12:32

« Très moralisante votre méditation misogyne sur la personne d'Herodiade avec moult digressions pas un mot sur le cruel Herode qui a fait raire la voix .
regrettable! »

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Croiraqui - 07 février 2025 - 9:14

« Mon Dieu, aujourd'hui,
je vais essayer de me regarder tel que je suis.
Accorde-moi la grâce de Ta Lumière aimante,
et d'accepter que celle-ci vienne
jusque dans mon coeur pour éclairer mes projets.
Qu'elle éclaire aussi mes zones d'ombre
pour que je puisse y accueillir
si Tu le veux, comme je le crois,
la joie de Ton Pardon.
Bonne journée à tous.

»

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Paul (B) - 07 février 2025 - 8:48

« Merci, Frère Benoït, pour votre méditation .
"La spirale du mal" est un titre juste pour cet évangile .
Une fois une faute commise et cachée, cela peut-être l'engrenage.
Je retiens aussi, dans cet évangile sur l'éxecution de Jean-Baptiste, qu'Hérode ne voulait pas perdre la face devant ses invités en ne tenant pas la promesse faite à Hérodiade. En effet, malgré son admiration pour Jean-Baptiste :
("Hérode avait peur de Jean: il savait que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait .... il l'écoutait avec plaisir.), Hérode le fera exécuter.

Péché d'orgueil, la racine de tous les autres péchés, c'est ce que je pense.
Ce premier péché qui a fait chuter Adam et Eve qui, sur l'invition du serpent, voulaient prendre la place de Dieu.
"Vous serez comme des dieux" leur dit le serpent. »

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Geneviève - 07 février 2025 - 8:45

« Merci frère Benoît de votre pensée parfaitement juste et bien énoncée. Ce récit est vraiment la spirale du mal.
Il aurait fallu qu'effectivement Hérode prenne un temps de réflexion et de conversion vers le Père, qu'il reformule sa promesse, en disant "quand j'ai promis de donner tout ce que tu voudrais, je te faisais confiance et pensais que tu allais demander quelque chose de beau ou de bien. Mais là, non, je ne peux acceder à ta demande qui te rendrait responsable (et moi avec) d'une mauvaise action. “ Il aurait fallu ce temps où on se réajuste avec notre Guide. Se reconnaître fragiles dans nos réactions et devoir se fier à plus Haut que nous, à plus Pur. Savoir sans cesse que l'orgueil nous guette. Sans doute que tout au fond d'Herode il y avait une bonne intention pour l'affection qu'il découvrait pour la fille d'Herdiade, mais à côté il y avait ce mal être en lui causé par le reproche de Jean, cette faille qui n'attendait que l'occasion de donner pouvoir au mal de se révéler.
Combien de fois, pris par la rapidité de nos vies trépidantes, nous chutons, étouffant même l'étape du repentir et de la demande d'excuses à celui que nous blessons .
Que nous sachions réfléchir posément et que nous soyons dociles à l'Esprit du Seigneur dans nos tâches de ce jour, déjà, petites ou grandes.
Bon courage à tous !
»

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Christiane - 07 février 2025 - 8:12

« Je n’avais jamais pensé que le mal qui habitait en Hérodiade était révélé à Hérodiade elle-même par Jean-Baptiste?
Est-ce que j’accepte, est-ce que je demande, est-ce que je supplie, que la part de mal qui est en moi soit révélée, mise à la lumière. Et…
Est-ce que je choisis de me tourner vers Dieu et de lui demander de me guérir? »

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Mgte - 07 février 2025 - 7:12

« Bonjour,
Merci pour la Parole d’Évangile de ce vendredi et votre méditation frère Benoît.
Le mal ôte le regard que le Bien porte sur lui.
Dans l’Évangile le mal est incarné en Herodiade et le Bien en Jean-Baptiste.
Combien de situations similaires et contemporaines où, aidé du pouvoir terrestre qu’il détient, le mal tente d’éradiquer le Bien ?
Ce meurtre de Jean-Baptiste est précurseur de la crucifixion de Jésus.
En rendant le Bien pour le mal, le cercle devient vertueux.
Ce n’est pas facile!
L’Esprit Saint nous y aide.
Jésus nous y aide.
La très Sainte Vierge Marie est là aussi.
Le Bien est la volonté de notre Père.
A mes frères et sœurs, ce vendredi dans la contrition des péchés et la prière.
»

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Vincent H - 07 février 2025 - 6:20