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À vous la parole (13 commentaires)

« Chers amis,

il me semble que ce dont nous parle le Fils aujourd’hui
s’inspire non pas de la joie du Royaume de Dieu,
mais de nos relations habituelles dans le monde.

Même une mère Lui a demandé de placer ses fils à ses côtés.
Ce à quoi la Christ lui a répondu :
« Femme, tu ne sais pas ce que Tu demandes ».

Il me semble entrevoir que le Fils nous parle ici
de la déception qui attend les hommes et les femmes
qui n’auront compté que sur l’illusion de leur propre valeur.

Alors que le Fils se tient à la Porte pour nous accueillir,
et nous laver par son pardon les misères et les pauvretés
qui se sont collées à nos pieds, sur le pauvre chemin de notre vie.

Il nous a d’ailleurs demandé de partager
Son travail avec Lui, déjà entre nous, aujourd’hui,
chacun sur la route de ceux que nous rencontrons.
Dans le regard du Père, nous sommes tous sur le même chemin.

C’est ainsi, chers amis, que je le crois :
Le Christ nous invite déjà aujourd’hui
à faire grandir entre nous l’expérience de la Paix.
Au dernier jour de Sa vie, Il l’a annoncé
à un brigand condamné à mort.

Il s’agit de la Vraie Paix.
Celle que nous partagerons infiniment.

Bonne soirée à toutes et tous.
»

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Paul (Belgique) - 04 novembre 2023 - 20:16

« Je vais être très terre à terre, mais à chaque fois que le lis cet évangile, je pense de suite à ceux qui occupent les premières places ou les dernières places dans l'église pendant la messe. Humilité ou orgueil ? Sans juger pourquoi, chacun a ses habitudes, depuis des années parfois.
Depuis des années ? A moins de s'engager petit à petit dans la paroisse ou ...... de déménager souvent.
Ce fut mon cas, ayant déménagé 10 fois.
Dans chaque nouvelle paroisse, ne connaissant personne, je me mettais plutôt au fond de l'église, surtout pour observer.
Une fois, enfin, stable dans une paroisse, je me suis engagée. Si bien que du fond d l'église, je me suis retrouvée aux places de devant. Humilité ou orgueil ? C'est le Seigneur qui m'avait désigné ces places.

J'ai connu un prêtre qui, lassé de voir les fidèles au fond de l'église, a pris une table, l'a mise au milieu de l'allée centrale et a célébré la messe à cet autel improvisé !

Lors d'une petite halte dans une église, j'ai vu un SDF entrer, traverser toute la nef en répétant "Je suis pécheur, prends pitié de moi Seigneur". Arrivé au niveau de l'autel, il est tombé à genou. C'était très émouvant. J'ai pensé de suite au publicain et au pharisien. Ce moment reste à jamais gravé dans ma mémoire !
Bonnes journées à tous et à toutes.
»

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Geneviève - 04 novembre 2023 - 11:07

« Il faudrait demander pourquoi certains s’assoient à l’arrière. Je le fais dans ma paroisse afin de ne pas attirer l’attention. Je dois rester assise à cause de mon arthrose. Je choisis aussi aussi cette place en fonction du haut-parleur, c’est à cet endroit que j’entends le mieux.
Cela n’a rien à voir avec le récit évangélique du jour.
« M’asseoir à l’arrière ? Cela me déprime de voir autant de bancs vides. » m’a dit Michelle. Je ne sais pourquoi mais je crois qu’en entrant dans une pièce, chacun évalue la géographie du lieu et s’installe où il est le plus à l’aise.

Maintenant pour la dernière place.
Le pape est le serviteur des serviteurs de Dieu, le professeur est au service ses élèves, le chauffeur d’autobus au service de ses passagers, le musicien à celui de ses auditeurs, les parents s’occupent de leurs enfants… le médecin et l’infirmière de leurs patients… la liste pourrait être très longue. »

Anita - 04 novembre 2023 - 11:50

« Chère Geneviève,
« Humilité ou orgueil? c’est le Seigneur qui m’avait désigné ces places. »

J’aime votre point d’interrogation. Il signifie que vous êtes en avant afin d’offrir un meilleur service. Je ne me vois pas écouter un lecteur pas plus qu’un conférencier assis derrière moi. Pas pratique et très inconfortable. Lecteurs ou conférencier, célébrant ou animateur de chants sont au service de l’assemblée. Ils sont en avant mais occupent la dernière place. Si l’orgueil se pointe le nez, c’est le Malin qui tente de distraire et de nuire afin de détruire. À repousser avec fermeté.
Il en est de même dans la vie de tous les jours. Le chauffeur d’autobus est assis à l’avant mais est au service de ses passagers, le maître d’école assis à l’avant mais au service de ses élèves, le médecin, sert ses patients, les parents s’occupent de leurs enfants… la liste pourrait être longue.

Chère Geneviève je vous remercie d’avoir mis les choses au clair,
Anita
»

Anita - 04 novembre 2023 - 12:21

« Merci, chère Anita, vous m'éclairez encore plus. »

G - 04 novembre 2023 - 12:28

« Bonjour Geneviève,
Je vous ai répondu concernant votre réponse à votre commentaire.
MERCI pour vos commentaires réguliers. Bien fraternellement »

Marie-Jo - 05 novembre 2023 - 14:24

« Je vous ai répondu au commentaire que vous m'avez laissé l'autre jour concernant mon commentaire »

Marie-Jo - 05 novembre 2023 - 14:38

« Jésus désirerait donc donner aux invités une bonne leçon afin de parvenir plus sûrement à la gloriole. Frère vous faites une excellente description de l’hypocrite invétéré qui est incapable de vivre avec l’intériorité manifestée par des gestes en lien avec ce qu’il est réellement. Il s’assoie plus bas que ce qu’il est afin que l’hôte l’invite à s’asseoir plus haut. Bonne ruse.

La véritable humilité consiste à se tenir à sa juste place devant Dieu et devant les hommes. Le véritable chrétien se met à genoux parce qu’il est redevable, il reconnaît en Dieu, son Seigneur et son Sauveur. Il est redevable au Crucifié et à son Esprit sanctificateur de tout bien qui est en lui. Il reconnaît que grâce à eux il est devenu fils ou fille de Dieu. C’est avec reconnaissance qu’il accueille tout bien que lui apportera la bénédiction.
Dès le début de la messe il a reconnu avec Paul, que de lui-même, il ne sait pas prier comme il faut, et qu’il lui arrive de faire le mal qu’il ne veut pas et s’abstient de faire le bien qu’il veut, que vouloir le bien est à sa portée mais non de l’accomplir.
Se mettre à genoux à la fin de la messe pour recevoir une bénédiction est un geste d’allégeance, d’accueil du don de la grâce actuelle signifiée par la bénédiction et un geste d’infinie reconnaissance. Il reçoit l’assurance que Dieu l’accompagnera tout au long du jour et qu’à la fin de ses jours le Seigneur lui aura préparé une demeure dans la maison de son Père. Telle est la véritable humilité. »

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Anita - 04 novembre 2023 - 10:38

« La dernière place à été prise par Jésus lorsqu’il a noué le tablier et s’est agenouillé devant ses apôtres pour leur laver les pieds. Pierre a discerné l’inconvenance de la situation et a refusé. Jésus lui a répliqué que sans ce lavement de ses pieds, il n’aurait pas de part avec lui. Il l’a fait pour leur donner un exemple. Il les a invités à se mettre eux aussi au service des uns et des autres. Il leur révélait ainsi la véritable attitude intérieure à adopter pour un meilleur vivre ensemble.
Attitude complètement à l’inverse de ceux qui agissent en maîtres et si enviée par tous.
Dieu le Père a reconnu la validité de cette dynamique spirituelle inaugurée par Jésus, il a ressuscité son Fils et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom afin que tout genoux fléchisse devant lui, au ciel, sur terre et dans les enfers.
L’invitation de Jésus envers les invités du repas : une énigme à démystifier.

»

Anita - 04 novembre 2023 - 11:29

« Bonjour Anita,
J'ai répondu à votre réponse à mon commentaire l'autre jour.
J'espère que vous pourrez le lire. Un immense MERCI pour vos commentaires nombreux et explicites qui m'éclairer. Je suis admirative de votre savoir biblique.
Prenez bien soin de vous ! Bien fraternellement »

Marie-Jo - 05 novembre 2023 - 14:29

« Bonsoir Marie-Jo,
Je suis allée voir votre réponse à mon commentaire de l’autre jour. Merci d’avoir précisé. Je comprends mieux votre situation.
Bonne soirée,
Anita
»

Anita - 06 novembre 2023 - 3:52

« « et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. »
C’est aux yeux de tous ceux qui sont à table que c’est un honneur pour soi. Mais est-ce pour autant un honneur pour soi-même ? Pas si sûr.
Celui qui ne recherche pas les honneurs n’a que faire des honneurs : avancer à la première place, rester à la dernière place ou être à une place quelconque, invisible, au milieu des autres, lui importe peu.
Échange de regard.
Quand il partira, à la fin du repas, il repartira avec la joie au cœur, celle de ce moment, certes éphémère dans le monde mais renouvelé régulièrement, et celle imprenable de son ami qui reste toujours avec lui. Parce que c’est son ami. »

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Isabelle - 04 novembre 2023 - 8:21

« Je vous rejoins Isabelle dans votre commentaire : celui qui ne recherche pas les honneurs n'a que faire des honneurs Cela me fait penser à mon père qui se tenait au fond de l'église lors des cérémonies Différence avec ceux qui occupaient les prie-Dieu à leurs noms dans les premières rangées Le regard de Dieu était- il différent selon la place dans la nef ? On pourrait penser que "s'abaisser pour forcer l'autre à reconnaître votre humilité ou s'abaisser pour le laisser vous donner librement la place qu'il vous attribuera" relève d'une stratégie calculée pour être mis en valeur Dans les paraboles, Jesus laisse entendre souvent que les premiers seront les derniers ; que la rétribution de l'ouvrier de la dernière heure sera égale à celle de l'ouvrier de la 1ère heure Nous sommes bien impuissants à mesurer la "valeur" de nos actions ou de nos inactions "Aimez vous les uns les autres" est certainement la clé d'où découlent d'autres comportements comme respect loyauté, compassion, entraide, etc..... Seigneur, que Ton amour touche les coeurs les plus endurcis













»

mahona - 05 novembre 2023 - 19:16

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