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À vous la parole (17 commentaires)
« Jésus enseigne une fois de plus. Un homme riche, celui qui possède des biens matériels, entrera difficilement dans le royaume de Dieu. Jésus veut nous allions à la véritable richesse, nous permettant de passer facilement par le trou de l'aiguille, étant façonnés, comme l'argile dans les mains du potier, le trou de l'aiguille ne pose pas de problème, car nous ne sommes pas encombrés. Les disciples témoins vivant de Jésus, et de nous autres contemporains également, sont les plus représentatifs de notre rapport à Jésus, l'interrogeant. Nous aussi nous interrogeons Jésus,. Aujourd'hui je dis à Jésus "Qui donc peut être sauvé ? " Nous ne pouvons nous suffire à nous même et cette question montre notre impuissance quant à la question du salut. Jésus a la réponse, il ne fait rien d'autres que poser son regard et aujourd'hui par la parole, il pose son regard sur moi, sur toi. Il a la réponse "Pour les hommes c'est impossible, pour Dieu tout est possible". Une invitation à compter sur Dieu, à aimer Dieu de tout son cœur, de toue son âme de toute sa force, de tout son esprit." et de lui faire confiance. Les disciplines confesse la seigneurie de Jésus "Nous avons tout quitté pour te suivre". Jésus est le chemin, la vérité, et la vie. Le suivre c'est avoir la garantie de la vie éternelle. Jésus nous indique que l'essentiel c'est d'être avec lui. »
RépondreLONGCHAMPS - 21 août 2024 - 19:10
« pourquoi ça fait plusieurs jours que je ne reçois plus l'extrait de la bible ? »
RépondreMonique - 20 août 2024 - 20:12
« Cher frère,
RépondreVotre commentaire soulève des points intéressants, mais contient des aspects avec lesquels je suis en profond désaccord :
1) Vous suggérez que gagner Jésus implique nécessairement de perdre tout le reste. Pourtant, Matthieu 6:33 affirme : *"Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît."* Ce verset montre que la quête du Royaume n'exige pas de "perdre" le reste, mais que la providence divine pourvoit à nos besoins matériels lorsqu'on met Dieu en premier.
2) Votre perspective semble psychologiser et moderniser la vision des anciens chrétiens, réduisant leur approche du renoncement à une simple quête de souffrance. Or, les Pères de l'Église, comme Saint Augustin dans ses Confessions, ont toujours compris le renoncement comme un moyen de se libérer des attachements mondains pour se rapprocher de Dieu, et non comme une recherche de douleur en soi. Ce manque de nuance envers nos aïeux est surprenant.
3) L'idée que "plus ça fait mal, meilleur c'est" est une véritable caricature. Les anciens ne cherchaient pas la souffrance, mais la vérité et la paix en Dieu. Réduire leur quête spirituelle à un masochisme religieux trahit une incompréhension de la profondeur de leur foi.
Cela dit, je vous remercie sincèrement d'avoir fait naître cette réflexion en moi. Cependant, je ne suis pas un flagorneur, et il me semblait important de vous répondre avec clarté et honnêteté. »
Voyageur Spirituel - 20 août 2024 - 10:57
« Je voudrais mettre un bémol à votre propos au sujet de la souffrance recherchée ou non, Voyageur Spirituel
Il fut un temps où bien des chrétiens pensaient qu'il fallait se faire souffrir en sacrifice. Plus ça faisait mal, meilleur c'était. C'était une mode !
Dans mon enfance, en pension chez des religieuses, cette pensée était encore de rigueur. Du moins, cette mentalité.
Et comment ne pas penser à Blaise Pascal qui, malgré sa tuberculose osseuse, portait en plus une cilice par mortification ?
Ceci dit, j'ai beaucoup apprécié votre commentaire d'hier.
»
Geneviève - 20 août 2024 - 13:07
« Geneviève, il est important de comprendre que la valorisation de la mortification, comme l'exemple de Pascal avec son cilice ou vos expériences en pension, appartient à la période moderne, et non à l'époque médiévale que j'avais en vue. La modernité, qui s'étend du XVIe siècle à nos jours, a vu émerger une vision plus tragique et doloriste du christianisme. Pascal en est une figure emblématique, et vos expériences récentes s'inscrivent également dans cette continuité.
L'idée que cette mortification extrême soit imputable aux anciens chrétiens, notamment aux médiévaux, est un anachronisme. En réalité, la période médiévale offrait une vision beaucoup plus équilibrée de la souffrance et du renoncement.
L'évolution de la représentation du Christ en croix est particulièrement révélatrice à cet égard : au Moyen Âge, le Christ crucifié était souvent représenté avec un visage serein, symbolisant la victoire sur la mort. Ce n’est qu’à partir du XVIe siècle que l’image du Christ en croix a commencé à incarner une souffrance intense, reflet du sentimentalisme tragique propre à la modernité.
Je vous remercie pour votre témoignage, mais il est essentiel de rétablir cette vérité historique. Je reste ouvert à la discussion si vous souhaitez explorer davantage ces idées. »
Voyageur Spirituel - 20 août 2024 - 16:24
« Merci mon frère pour cet évangile et son commentaire , et merci à celles et ceux qui prennent la plume sans prendre la mouche . Ravi de ce regard nouveau pour moi … non plus craindre de perdre mais plutôt faire confiance à Jesus, s’accrocher à Lui , et finalement reconnaître qu’Il me donne tjrs bcp plus que ce que je laisse !!! Renversant et si vrai car je l’ai tjrs vérifié dans ma propre vie! Merci aussi à Isabelle qui traduit par son message un bon rappel de mise en garde sur cette naïveté, ce manque d’humilité, et de discernement parfois , surtout à propos des vocations qui n’en sont pas toujours… Heureusement que la psychologie moderne a enfin rejoint le spirituel pour aider à discerner la vocation de l’obsession déviante . Sachant que comme disait St François de Sales « Partout où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie » . Alors sachons nous entraider et veiller les uns sur les autres avec toujours plus de courage et d’attention pour oser avancer au large … »
RépondreDamien - 20 août 2024 - 8:32
« Et qui juge les vocations qui en sont ou n’en sont pas? L’homme? L’hommerie?
Oui, il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup, d’humilité en ce qui concerne le discernement des vocations. Et beaucoup beaucoup beaucoup d’amour et de compréhension pour les uns et les autres, parfois au-dessus des forces humaines… les « retours d’ascenseur » de l’Eglise comme de s’occuper d’une bibliothèque quand on aime les livres, il y a différentes façons de les voir et de les interpréter, une coïncidence et un vrai signe de Dieu? une certaine « complicité dans/de l’hommerie »? Une déviance humaine de la religion au détriment de la foi pure? Ou au service de la foi pure et désintéressée ? La rencontre de l’homme, de la psychologie et du divin?
Autant de questions auxquelles la psychologie ne peut apporter que des réponses humaines… »
Isabelle - 20 août 2024 - 10:30
« Ah non Isabelle votre message est une provocation ! Et cela se reproduit trop souvent... »
RépondreGrand maman Odile - 20 août 2024 - 7:50
« Bonjour,
RépondreMerci pour votre méditation frère Grégoire.
Effectivement sortir d'une situation habituelle vers une situation inconnue peut-être source de crainte.
Une chose est certaine cependant :
Bousculer ses habitudes pour se rapprocher de notre Seigneur n’est jamais décevant.
Un mardi de prière et de persévérance pour mes frères et sœurs en Christ. »
Vincent H - 20 août 2024 - 5:52
« Cher frère,
RépondreLe jour où il vous faudra perdre plus que des livres, votre « petit couvent », votre « famille religieuse » dominicaine ou plus généralement la famille « cléricale » catholique, chrétienne, et par ricochet votre vocation religieuse, pour suivre Jesus et seulement Jesus, peut-être contre de grands principes cléricaux comme l’obéissance, là peut-être vous pourrez commenter ce passage de l’Evangile et expliquer ce que veut dire : « celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. »
Ou peut-être qu’au contraire, ayant vraiment compris ce que cela veut dire vous vous tairez en relisant, par exemple, le « rapport Sauvé », ou peut-être que vous découvrirez sous un nouveau jour le pourquoi du comment de la fin de vie du frère Roger de Taizé… »
Isabelle - 20 août 2024 - 2:00
« Quelle tristesse de découvrir ce message tellement… triste! »
Brigitte - 20 août 2024 - 7:05
« Que la paix soit avec vous chère Isabelle !
Souriez et souhaitez moi une bonne fête !
En union de prière avec vous (si vous y consentez) »
Bernard33 - 20 août 2024 - 8:01
« Pourquoi êtes-vous sur ce site "Prier dans la ville" si tout est critique de votre part ? et vous révolte ?
Toutes les méditation ou tous les commentaires, qu'ils plaisent ou non, doivent être respectés, car chacun chacune a son cheminement, mais critiqués : NON!
»
Geneviève - 20 août 2024 - 8:13
« Les livres offrent la culture. Je suis convaincue de leur rôle majeur pour toucher les coeurs et les âmes.
Personnellement ,je trouve une grande paix aussi bien dans une bibliothèque, que dans une chapelle, ou encore au coeur d'une fôret.
Les livres sont un trésor.
Bernadette Restauratrice de livres anciens »
Bernadette - 20 août 2024 - 8:19
« Quand existera une "PALME D'OR" de la Provocation, nul doute, vous l'obtiendrez ! !
Bravo ! ....et continuez, vous êtes sur la bonne voie ! »
J.c - 20 août 2024 - 9:31
« Cher(e)s ami(e)s du jour, bonjour!
Aucune révolte.
Seulement une opinion apaisée (ce qui ne semble pas transparaître dans vos façons de lire et d’interpréter mes propos…), différente, avec certes une vision différente de la « norme », et empreinte de quelques cicatrices…
Je vous accorde une certaine rudesse dans mes propos qui ne s’encombrent plus de verbiages inutiles pour exprimer ce que j’ai à dire.
Bonne fête Bernard, en union de prière, aussi « nulle » soit la mienne.
Quant à mes ami(e)s lecteurs et lectrices, je vous conseille « sagesse d’un pauvre » et plus particulièrement le passage sur la réaction du frère François par rapport à son frère lui demandant de garder quelques livres.
Et quelques phrases vers la fin qui font comprendre que rien ne vaut l’expérience…
Peut-être me manque-t-il quelques expériences positives dans l’Eglise?…
»
Isabelle - 20 août 2024 - 9:47
« En effet, il y a des vrais sujets de révolte... alors revenons à la source de la parole "qui donc peut être sauvé ?" »
CT - 20 août 2024 - 9:52