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À vous la parole (12 commentaires)
« Le seigneur nous donne une anecdote. Pour cela il s'en tient aux valeurs divines : le royaume des cieux ; le maitre, l'ordre du jour (matin, soir), les ouvriers, la vigne que l'on pourrait associer au domaine d'activités. Jésus est non seulement Maitre mais aussi employeur. Il parle d'employabilité, d'embauche. Il décide du salaire, ils s'accordent sur le montant. Jésus dit "Allez à ma vigne, je vous donnerai ce qui est juste". Jésus parle d'équité. Nous pouvons noter différentes phases d'embauche le matin, vers 09h00, vers 12h00, puis vers trois heures, vers cinq heures, se plaignant qu'ils n'aient pas été embauchés. Jésus les embauchant tous et au moment de distribuer le salaire, tous reçurent la même somme. Les premiers se lamentèrent sous le poids des longues heures de travail. Mais que peut on dire de la qualité du travail de chacun, n'y a t il pas là une examination à faire sur le domaine d'activité. Que représente la vigne, cela peut être différents corps de métiers nécessitant des compétences différentes . Jésus ne fait pas de particularisme . Il est heureux d'embaucher, il est heureux de payer. Les derniers ne sont ils pas heureux qu'il reste une possibilité d'embauche pour eux. »
RépondreLONGCHAMPS - 21 août 2024 - 18:20
« Le plus cordial merci Frère pour cette suave méditation,
RépondreEnfin vous me faites comprendre cette parabole que j'avais toujours eu de de la difficulté à comprendre. Cependant je me consolais un peu en pensant que le bon larron était l'ouvrier de la dernière place et qu'il est entré au ciel le jour même de sa mort.
Revenez-nous avec de belles méditations. »
edith carrier - 21 août 2024 - 16:42
« Merci, Frère Jean Pierre pour cette méditation : soyons attentif à la grâce qui se manifeste, ici et maintenant !
RépondreEn effet, la parabole des ouvriers de la vigne, comme souvent dans l'Évangile, bouscule nos conceptions humaines. "Mes pensées ne sont pas vos pensées" (Isaïe 55:8) résonne ici avec force. Comme en écho, on pourrait dire aussi : "ma justice n'est pas votre justice".
Elle illustre parfaitement la gratuité du don divin, concept qui défie notre logique méritocratique. Nous sommes invités à dépasser nos constructions mentales, toujours inadéquates face au divin.
En ce qui me concerne, cette parabole est aussi un conseil en filigrane : à moins d'être parfait, il est crucial de reconnaître en nous la réaction des premiers ouvriers. Cette prise de conscience nous protège de l'arrogance spirituelle du pharisien méprisant le publicain (Luc 18:9-14). Admettre notre nature imparfaite, comme le Christ le souligne - "Si donc vous, qui êtes mauvais..." (Matthieu 7:11) - est la première étape...
Gardons cela en vue : l'Évangile s'adresse personnellement au lecteur, le secouant, le frustrant parfois, pour l'ouvrir à une réalité plus grande. La contrition (non pas une obsession malsaine de la souffrance, mais une humble reconnaissance) devient alors la clé : reconnaître nos limites ouvre la voie à une authentique conversion.
C'est ce changement intérieur, œuvre de la Grâce, qui nous permet d'entrevoir la vraie nature du Royaume. »
Voyageur Spirituel - 21 août 2024 - 12:19
« Belle méditation, sur cette parabole qui me fait sourire comme d'autres. Notre réaction devant ce qui peut être ressenti comme injuste peut manifester notre naïveté de nous croire les ouvriers de la première heure, donc plus méritants! Quel bonheur et quel soulagement de savoir que le denier est ce qui nous fait accéder au Royaume, le premier autant que le dernier! Merci Frère Jean-Pierre! »
RépondreBrigitte - 21 août 2024 - 11:28
« Merci frère Jean-Pierre pour votre méditation.
RépondreCette parabole je la trouve merveilleuse Elle montre l'amour infini et inconditionnel de Dieu pour chacun, chacune, quelque soit son parcours, ses manques ou ses fautes, avec cet accueil final dans le Royaume de Dieu, Royaume d'Amour.
Pour Voyageur Spirituel :
J'ai voulu vous répondre, hier, mais mon message n'est pas parti.
Merci pour toutes ces précisions très intéressantes
Malgré tout, des périodes de mortifications ont plus ou moins existé dans l'Eglise, avec une pointe aux XVI ème et XVII ème siècles. »
Geneviève - 21 août 2024 - 10:42
« Geneviève, vous soulignez à juste titre l'importance de nuancer notre compréhension de la mortification dans l'histoire de l'Église.
Bien que des pratiques ascétiques extrêmes aient existé dès le monachisme primitif (IIIe-IVe siècles), elles n'ont jamais été la norme. La forme intense de mortification que nous connaissons aujourd'hui s'est surtout développée à partir du XVIe siècle, sous l'influence de la Réforme et de la Contre-Réforme.
Avant cela, comme mentionné, l'Église médiévale proposait généralement une vision plus équilibrée du renoncement, en témoigne la représentation du Christ en croix, souvent serein.
Cette évolution montre que la vision morbide du renoncement est davantage un produit de la modernité que de la spiritualité médiévale, bien que des variations individuelles et régionales aient toujours existé.
Pour illustrer ce point, je vous recommande l'excellent ouvrage de René Girard - "La violence et le sacré". Girard y explore comment la focalisation sur la souffrance dans la religion chrétienne, exacerbée à l'époque moderne, peut être vue comme une réponse déformée aux dynamiques de violence et de sacré dans la société.
Pour ma part, je conjecture que le sentimentalisme, qui est le seul moteur possible d'un dolorisme perverti, est une réponse symétrique à l'ascension du rationalisme. Et le rationalisme est un phénomène typiquement moderne, n'est-ce pas ? »
Voyageur Spirituel - 21 août 2024 - 13:14
« Voyageur Spirituel, merci pour toutes ces précisions instructives et le conseil du livre de René Girard - que j'ai eu l'occasion de rencontrer il y a une trentaine d'années.
Bonne soirée.
»
GENEVIEVE - 21 août 2024 - 19:23
« Un travail manuel est toujours éprouvant , et toute peine mérite salaire mais il n’est pas question de cela dans cette parabole .Je suppose qu’il est question de la vie éternelle .
RépondreElle n’est pas mesurée au temps passé à réaliser ce que Dieu nous demande de faire mais même si on revient vers Lui après avoir longtemps péché ,il est toujours là pour nous accueillir et c’est le même salaire :la vie éternelle .Mais ce n’est que mon avis ! La justice de Dieu n’est pas celle des hommes.
Franca 37 »
Franca - 21 août 2024 - 9:22
« Merci frère Brice Olivier pour cette belle méditation qui nous conforte d'être toujours en éveil.
RépondreCela me fait penser aux jeunes filles qui attendent l'époux avec chacune une lampe. Il y en a qui ont été prévoyante en huile afin de tenir leur lampe allumée et d'autres non.
Soyons toujours alerte, dans le temps présent avec nos lampes allumées, des cœurs ouverts dans la foi, l'espérance et lamour. Le Seigneur ne nous dira ni le jour, ni l'heure.
En union de prière avec toutes et tous, dans la joie du Christ. »
Marilou - 21 août 2024 - 8:26
« Bonjour,
RépondreMerci pour votre méditation frère Jean-Pierre Brice Olivier.
Notre conditionnement humain peut trouver cet organisation professionnelle assez injuste.
Dans la Parole d’Évangile de ce jour la quantité de temps et de travail n’est pas la mesure utilisée.
Il s’agit bien de Foi et de l’Amour de notre Seigneur qui donnent la règle de ce ”travail ”.
La Parole est vérité.
Ce mercredi dans l’Amour sans mesure de notre Seigneur.
»
Vincent H - 21 août 2024 - 3:37
« Bonjour Vincent, eh bien à lire le commentaire de Geneviève, je constate que les messages n'arrivent pas toujours à être envoyés. C'est ce qui a dû se produire pour les réponses que j'avais faites pour vous dire que vous aviez bien fait de nous exposer vos soucis de santé, avec discrétion malgré tout. Nous pouvons ainsi prier les uns pour les autres. Nous sommes rassurés que votre vue n'aie pas de séquelles et bien sûr nous vous souhaitons à nouveau la confiance en vue de cette nouvelle intervention. Bon courage. Merci au frère pour sa bonne méditation. »
Christiane - 21 août 2024 - 14:29
« Bonjour Christiane,
Merci de votre touchante attention.
Il y a eu effectivement quelques soucis numériques.
Cela semble être réglé. (du moins en ce qui concerne les bugs que j’ai rencontré)
En union de prières.
Bien à vous Christiane. »
Vincent H - 21 août 2024 - 14:55