« Merci pour votre méditation.
Les paires de frères que Jésus appelle forment déjà une communauté de vie, exerçant ensemble le même métier, apparemment dans l'entente (?). Ce n'est pas nécessairement le cas dans toutes les fratries, comme le dit un commentateur ci-dessus. Cependant, on ne peut nier qu'un lien invisible existe dans les familles de sang, lié à une éducation commune. L'effort pour ne pas se perdre de vue en est certainement aidé...
On voit bien que dans les premières fraternités, au temps des apôtres, il y a des dissensions. Mais quelque part un lien existait, une base partagée, l'écoute de Jésus, la reconnaissance de la vérité de sa parole. Une autre fraternité, voulue, se créait.
L'entente ne se fait pas sans efforts. On peut y arriver.
Prions pour y arriver, pour pardonner le cas échéant... »

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Cécile H. - 13 janvier 2025 - 9:15

« Merci, Frère Benoît pour votre médiation qui fait rêver.
Une bonne entente entre frères et soeurs est parfois parfaite, mais n'est pas évidente. Que de querelles trop souvent.
Et ce, dès les origines :
Caïn tue son frère Abel.
Jacob et Esaü se disputent déjà dans le sein de leur mère.

Mais, avec le titre que vous donnez à cette méditation, tout s'éclaire :
" La fraternité, berceau de l'évangile".
Pour annoncer cette fraternité, Jésus prend déjà 2 exemples concrets en choisissant 2 frères :
Simon et André puis Jacques et Jean.
Frères déjà visiblement unis par leur métier de pêcheurs.

Un exemple concret, donc pour ce début d'annonce de "l'Evangile", de "La Bonne Nouvelle" que vient apporter Jésus aux hommes pécheurs.
Cette Bonne Nouvelle dont l'aboutissement est un Royaume d'Amour, à la fois amour de Dieu et amour du prochain.
Ce sera, du reste, pendant son dernier repas avec ses disciples, avant sa Passion, que Jésus donnera cet ultime commandement. :
" Je vous donne un commandement nouveau :
aimez-vous les uns les autres.
Oui, comme je vous ai aimés,
vous aussi, aimez-vous les uns les autres." (Jn 13,34)

Soit, dépasser son propre péché pour s'aimer, et aimer jusqu'à aimer son propre ennemi, comme le commande Jésus.
Pour nous aider dans cet amour, Jésus ne nous laisse pas seuls après sa Résurrection : il nous a envoyé son Paraclet, l'Esprit Saint (Jn 15,26)
.Mais pourtant, que c'est difficile, voir impossible, de dépasser les querelles dans bien des fratries !
»

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Geneviève - 13 janvier 2025 - 9:07

« Bonjour,
La fraternité, berceau de l’évangile.
La fraternité a évolué au fil du temps et votre méditation n’en tient pas compte frère Benoît.
Il y a, dans votre méditation, une sorte de confusion entre les frères et sœurs chrétiens et les frères et sœurs de fratries.
Ce n’est pas pareil.
Je peux dire simplement que je ressens davantage de fraternité chez un frère ou une sœur chrétien que de fraternité dans ma fratrie.
Mon frère et ma sœur ne sont d’ailleurs pas mon prolongement...
Car:
La fraternité suppose la proximité et le cœur...
La fraternité suppose la foi et l’amour en Dieu.
La fraternité suppose la compassion, la charité...
Une fraternité sans cela, n’est pas une fraternité, cela s’appelle autrement...
Une fraternité sans cela ressemble davantage à une entité familiale dépourvue de grâces.
Dieu est absent dans ces entités familiales.
Et, comme la méditation le suggère, la fraternité au sens évangélique ne peut être, à mon sens, adossée à la fraternité de sang.
Ce lundi dans la joie, dans l’espérance et dans la fraternité avec notre frère et Seigneur Jésus Christ.


»

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Vincent H - 13 janvier 2025 - 5:50