Jésus nous fait cette confidence : « Marie [de Béthanie] a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » (Luc 10, 42). Pour vivre de ce don de la vie contemplative, nous devons d’abord nous appuyer sur la grâce. Humblement, mettons-nous à l’école des grands priants.
Qu’auprès de Toi, Père très clément, mon esprit obtienne la sagesse, ma sensibilité l’accomplissement de ses souhaits, mes puissances de combat la gloire du triomphe : là, dis-je, auprès de toi, où est l’absence de tout danger, la variété des demeures, la concorde des volontés ; là où est le charme du printemps, la lumière de l’été, la fécondité de l’automne et le repos de l’hiver. Ainsi soit-il
Saint Thomas d’Aquin (1225 – 1274)
Ô ! adieu donc à toutes ces satisfactions, ou du moins à la recherche qu’on en peut faire ; oui, à la bonne heure, que nous soyons parfois satisfaits, et contents en ce monde ; mais que ce ne soit point en préjudiciant à la pureté de l’amour ; Que nous soyons content, non pour avoir de quoi, et pour être en état de nous contenter, mais parce que Dieu veut se contenter à nous rendre tel.
Père Alexandre Piny (1640 – 1709)
Ô Dieu, c’est vrai, Vous avez compté mes cheveux, et pas un ne tombera de ma tête sans Votre permission. Vous avez marqué mon heure et ma place, Vous me versez votre Lumière, Vous me portez dans votre Main, Vous combattez pour moi. Je ne suis qu’un passereau, mais un passereau, Vous l’avez dit, n’est pas en oubli devant Vous. Combien plus un homme et un chrétien ! Un homme fait à votre Image, un chrétien baigné dans le sang de votre Fils. Amen.
Père Henri-Dominique Lacordaire (1802 – 1861)
À vous la parole
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